mardi 9 mars 2010

Se déplacer

Pour l'instant, j'ai pu tester 6 types de transport en commun:
  • Le Maglev
Meilleur moyen de rejoindre la ville depuis l'aéroport: un train toute les 8 minutes qui parcours 30km, en 8 minutes, avec une pointe à 431km/h grâce à un sytème de lévitation magnétique. Rien à dire. Mais j'ai entendu que ce n'était pas rentable, il risque de disparaitre..
  • Le métro
Rien de particulier à noter à part que les tickets sont des cartes magnétiques qu'il faut passer sur une borne pour rentrer et rendre pour sortir. Ils sont réutilisables, donc plus chers et avec un stock plus difficile à géré mais peut être plus écologique que les tickets papiers. De toute façon ceci risque de changer dans les années qui viennent.. On peut aussi prendre une carte rechargeable pour 20RMB qui marche pour le métro, le bus et certains taxis. Attention de ne pas la mettre dans la machine en sortant du métro!!
  • Le taxi
Le moyen le plus sûr d'arriver à bon port. Par contre, il faut s'assurer d'avoir un papier avec l'adresse exacte écrite en Chinois si on ne sait pas parler plus ou moins correctement. Et encore, ils ne connaissent pas tout Shanghai. Les rues sont bien longue parfois alors un nom de rue ne suffit pas. Il vaut mieux indiquer un croisement ou bien avoir un repère. Il peut être utile de vite maitriser les mots tout droit, gauche et droite pour donner des indications.
  • Le bus
Évidement, le bus ne pouvait pas être simple.. D'abord il n'y a pas d'horaire. Ils sont nombreux le matin et le soir et un peu moins fréquent la journée, c'est tout. Il n'y a pas de plan des lignes de bus non plus. Il faut connaitre puisque l'affichage est en chinois. Au niveau de la porte arrière du bus, il y a une dame qui fait payer les gens et qui gueule en cas d'oubli. C'est 2 yuan (20 cents). C'est l'un des métiers les plus physique au monde!! Car au départ d'une ligne, le bus est littéralement blindé mais la petite dame s'avance courageusement entre les sardines que nous sommes en poussant, criant et parfois en rigolant. Elle récolte des cartes ou des sous puis va les passer dans la machine. Puis elle recommence pour rendre les cartes et en prendre d'autres. Ce serait trop simple de faire payer à l'entrée du bus.. Les arrêts sont, en général, annoncés et affichés en anglais comme en chinois. Mais on m'a prévenu qu'il était déjà arrivé que ce soit en panne. Il vaut mieux savoir où on va ou bien aller à un terminus.
  • Le bus "à clandestin" ou mini-bus
Ce transport type système D, n'est pas officiel. Ce sont des particuliers qui transporte des clients dans des mini-vans pour la somme de 2 ou 3 yuan (20-30 cents). Il n'y a pas de destination affichée ni d'horaire. C'est un peu aléatoire. Les vans se rejoignent à différents endroits stratégiques et les conducteurs annoncent, à la criée, leur destination. Si on entend le nom de sa rue ou d'une rue proche de chez soi, c'est bon. Personnellement, je ne comprend rien, alors je suis totalement dépendant de mes collègues à ce moment. On se retrouve parfois jusqu'à 16 dans un mini van (il faut se serrer un peu), vitres teintées couvertes de condensation,  comme des immigrants passant la frontière mexicaine, lol (no offense). Il n'y a pas d'arrêt obligatoire. Je sais pas encore comment ils font, mais mes collègues savent toujours quand il faut prévenir le conducteur.

avec le son
  • "Le pousse pousse motorisé"
Système sympa pour les courtes distances: c'est une mobylette avec une cabine à l'arrière. A 2 on est déjà un peu serré mais c'est sympa pour rentrer chez soi après les courses.

4 commentaires:

  1. Je veux essayer le pousse pousse!!!!!!!!!!

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  2. pas mal jai testé la douche au dessus des wc à la turc ça vaut le détour
    bisous

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  3. et le skate, les rollers, tu crois que tu peux essayer sur les trottoirs de Shanghai ?

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  4. @liliane: la douche et les WC c'était dans l'autre article.. et dieu merci, ce sont des WC classiques!
    @N&C: faudrai déjà que je sache en faire en France, lol

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