"Si on n'a pas gravi la Grande Muraille, on n'est pas un brave"

Au deuxième jour de notre voyage, nous avions décidés de devenir des hommes, des braves! En effet, un dicton chinois dit "Si on n'a pas gravi la Grande Muraille, on n'est pas un brave", ou "guerrier" ou tout simplement "homme" selon les traducteurs. C'est sûr qu'il fallait être brave pour aller sur le site le plus populaire de la Grande Muraille, un samedi! On suivait Jerry et Joe, alors il devait y avoir une explication à cette organisation. Ou alors c'est juste que la foule ne les effraie plus.

Il y avait du monde... Dès le début du périple on a été confronté à ce problème. Après avoir pris 3 bus différents depuis notre hôtel, on est arrivé au point de départ pour Badaling, le site le plus visité de la Muraille. Devant le bus, une queue d'au moins 200m. Ca me paraissait interminable... Afin d'éviter d'y perdre trop de temps, on est parti vers une autre station de bus, plus rapide et plus fréquent. La queue avançait bien mais elle était gigantesque! On en voyait pas le bout, elle passait sous un pont 500m plus loin. On est donc retourné sagement à notre première file d'attente qui nous paraissait tout de suite plus modeste. Au final on a attendu peut-être 1h30. Le bus a ensuite pris 2h pour arriver à la Muraille après de multiples arrêts.

Je sais pas ce qui nous a impressionné le plus: la foule? les montagnes? ou bien l'interminable dragon de pierre? (c'est bien dit, hein?)

Par contre après un peu de marche, des escaliers bien raides et après avoir bien profité de la vue, ça finit par se répéter un peu. Je pense qu'il vaut mieux investir plus de temps mais sur un autre site: moins surpeuplé et où on peut faire de la randonnée.

Pour finir la journée, on s'est baladé sur Ghost Street. Une rue superbe avec plein de restaurants et de lanternes. On a pris nos meilleurs repas là bas. 

Ce soir là, un des plats était extrêmement épicé (même pour les Chinois!). C'était des écrevisses au poivre et au piment. J'ai trempé une baguette dedans pour goûter la sauce. Ça m'a littéralement rongé la langue... Déjà, quand on voit qu'il faut des gants de protection pour manger ce plat, il faut se méfier. Jerry et Joe adoraient ça, même en souffrant. Devant leur insistance, j'ai goûter une écrevisse. C'était pas si épicé que ça en fait. Tant qu'on évite la sauce et les grains de poivre, ça passe.

A suivre....